Venez découvrir tous les travaux réalisés dans le château !
Pendant tout le 18ème, puis les 19ème et 20ème siècles, le château de Vaugrenier a servi d’habitation pour un fermier et ses ouvriers agricoles. Il a également servi d’entrepôt pour le matériel et les denrées.
Il est en très mauvais état lorsque la Comtesse Elisabeth de Vanssay le reçoit en partage en 1991.
Les travaux de restauration commencent en 1993 par la mise hors d’eau du corps de logis, et restauration des corniches de toit.
En 1996, le bâtiment agricole accolé à la façade postérieure du manoir élevé sur deux niveaux fait l’objet d’un important travail de confortation des maçonneries et de réfection de la toiture, le rendant apte à recevoir du public pour des réceptions (mariages, cocktails, séminaires…).
En 2001, débute l’étude de restauration des façades et menuiseries extérieures du château proprement dit.
Le programme de travaux propose la restitution de l’état d’origine des façades : restitution de l’enduit dans les parties manquantes et consolidations des zones conservées, rétablissement des ouvertures qui avaient été en partie bouchées.
Dans le cadre de la réouverture des fenêtres, et en l’absence d’archives, un modèle à grands carreaux, évoquant une menuiserie ancienne a été choisie, le modèle d’origine, restant inconnu.
Pour cette restauration terminée en 2004, l’association « les Vieilles Maisons Françaises » et le Conseil Général des Alpes-Maritimes ont décerné le « Prix du Patrimoine Historique ».
A partir de 2005, on envisage de rénover l’intérieur du château.
Non seulement il faut amener l’eau, l’électricité et le chauffage, inexistants, mais il faut également restaurer les sols, les murs, les corniches, les voûtes et refaire les enduits des murs après recherche de polychromie.
Ces travaux concernent les quatre niveaux du bâtiment ainsi que les combles et ont pour but l’ouverture au public.
Dans un premier temps, il a été nécessaire de conforter l’édifice, qui menaçait de s’ouvrir, la façade Sud entraînant les autres façades dans une chute prévisible.
Le principe de réparation mis en œuvre consiste à injecter du mortier sans retrait dans les fissures des voûtes pour « coudre » en quelque sorte les maçonneries entre elles.
Le bâtiment, enfin consolidé, l’étude de la restauration intérieure débute véritablement en 2015.
Après avis de la DRAC, les travaux eux-mêmes, ont commencé fin 2016 pour se finir en 2019.